LES HAUTES-ALPES : DÉSERT MÉDICAL ET BARATIN PRÉFECTORAL 

Remontée terrain d’un militant Reconquête de Briançon  qui a eu le malheur de tomber malade 
la semaine de Noël.
Son médecin est « complet » et ne peut pas le recevoir. On se croirait au standard d’un restaurant étoilé comme Ducasse au Louis XV à Monaco mais non…
Un deuxième médecin ne travaille que 3 jours par semaine et là pas de chance, on est lundi et il pratique uniquement le mercredi, jeudi vendredi. Notre adhérent est sur Doctolib, il essaie en vain de trouver un toubib depuis une heure et toujours rien. On se croirait en Afrique, mais non, on est en France, « dans le meilleur système de santé au monde » (ne jamais oublier Orwell).
Un énième n’accepte pas de nouveaux patients (il piétine de jure le serment d’Hippocrate mais bon, on a vu l’attitude des médecins pendant la période Covid qui refusaient de soigner, et nous ne sommes donc pas étonnés…). Un dernier est en vacances, il ne rentrera que le 3 janvier…
Bref, le malade en question compose finalement le 15 (Samu). On l’oriente très vite vers un médecin « de permanence », un lundi…
Il rencontre une femme dans la salle d’attente qui vient de Guillestre. Elle a fait tout le gapençais. Pas un seul médecin. Elle est désespérée et tousse entre deux phrases comme un moteur diesel mal réglé.
Il passe enfin en consultation après 30 minutes d’attente, avec un Diafoirus remplaçant qui le facture « 50 euros car je suis d’astreinte »…On se moque de qui ? Du contribuable, du citoyen, ou de l’usager ou des trois en même temps.
Question : 
Que fait Monsieur le préfet pour combattre les déserts médicaux dans les Hautes-Alpes ? Il ne fait rien mais communique, comme le gouvernement d’acteurs qui commente chaque jour les dernières heures du service public de santé en culpabilisant les français et en ne souhaitant au fond qu’une chose : Sa disparition pour tout refiler au privé !