MONSIEUR « EMMANUEL  SOBRIÉTÉ », SON HELICOPTÈRE ET LA PEUR DU PEUPLE

Il était là, comme si de rien était, avec ce sourire plein de morgue et de mépris qu’un enfant  pourrait déceler.

Le dispositif de sécurité était hors norme : interdiction de manifester par arrêté préfectoral signé Monsieur Dufour (même les monarques sous l’ancien régime ne faisaient pas ça), voitures fouillées aux alentours de Savines-Le-Lac, filtrage des personnes. Bref, une vraie visite Potemkine comme la Macronie les aime avec, cerise sur le gâteau, les clients du système comme Monsieur Murgia, le maire resté assez silencieux ces derniers temps, on ne sait pas trop pourquoi, Joël Giraud le député Renaissance (« Jojo » pour ses fans de l’Argentière-la-Bessée) qui a voté le texte pour la réforme des retraites, Monsieur Muselier, Président de la région sud alias « le retourneur de veste professionnel », Jean-Marie Bernard, le président du département ou « le bons sens loin de chez vous », Madame Boyer le député Renaissance de Gap qui n’a pas voté le repas universitaire à 1 euro pour les étudiants les plus précaires car c’était obérer les finances publiques sans motif réel selon elle.

Côté médias subventionnés, ils étaient tous là pour couvrir le pseudo évènement pour le compte de l’Etat qu’ils chérissent, car sans lui, ils n’existeraient pas mais ils ont quand même été mis de côté comme il se doit.

Au menu du discours du « caudillo en culottes courtes » : de la sobriété, encore et encore. Il y a quelques mois ce fut l’énergie maintenant on passe à l’eau qui est la seule chose qui reste aux Hauts-Alpins mais pour combien de temps encore. Bien-sûr, il faudra faire œuvre de « pédagogie » pour les habitants qui ne seraient pas encore convaincus alors que le peuple a très bien compris que la nouvelle tarification de l’eau marque une avancée massive des acteurs privés sur ce secteur des communs, avec un seul objectif : privatiser les infrastructures hydrauliques, afin d’augmenter les profits des entreprises multinationales expertes dans le domaine de l’eau, en se payant sur le dos de la bête, à savoir le contribuable Haut-Alpin qui était propriétaire de son eau depuis des millénaires…