L’interview Orwelienne du préfet Dufour au Dauphiné Libéré (03/01/23)

On savait que nos frères, originaires des TOM-TOM, étaient de bons vivants et avaient toujours le mot pour rire. 
Avec le Préfet Dufour, on est passé au stade supérieur : Ce monsieur nous dit tout et son contraire au fil des phrases, sans broncher et nous rappelle Orwell sans le savoir : « la guerre, c’est la paix » et « la paix, c’est la guerre » en quelque sorte.
La novlangue fait toujours des ravages dans la haute fonction publique, et il faut dire qu’avec le président Macron, cet art a été poussé à son ultime extrémité et dupliqué par ses serviteurs zélés.

Premièrement, Monsieur le Préfet nous parle du nombre de clandestins refoulés à la frontière soi-disant à la baisse et en même temps des places qui seront libérées face à l’urgence pour l’hébergement des clandestins.

Deuxièmement, les places d’urgence ne concernent pas que les clandestins selon lui mais concrètement ce sont les clandestins qui en bénéficieront ultra majoritairement. Vous connaissez beaucoup de SDF qui viennent passer l’hiver dans les Hautes-Alpes ?

Troisièmement, il n’y a pas assez de personnel de police sur la frontière à Montgenèvre mais dans les faits, le personnel est suffisant (réservistes, gardes mobiles, et police).

Tout bien considéré, il ne parle pas, de l’augmentation sans cesse croissante des passages à travers les cols, volontairement masquée, et plus grave, des risques majeurs qu’il fait courir en admettant des clandestins sur notre territoire qui viennent de pays « peu recommandables » et à risque comme par exemple l’Afghanistan.

Laura et Mauranne témoignent du fond de leurs tombeaux de l’incurie du Préfet du Rhône  et de ses effets mortifères qui ont abouti à l’assassinat des deux jeunes filles sur un banc de la gare Saint Charles à Marseille.
C’est le futur qui nous dira si le préfet Dufour rejoindra son collègue du Rhône dans la catégorie « dé-serviteur de l’Etat » ou pas.