Le mardi 14 février 2023

SUPPRESSION DE LA NAVETTE OULX-BRIANÇON OU QUAND LES CLANDESTINS IMPACTENT NÉGATIVEMENT LE TOURISME



Le Dauphiné-Libéré ne le dit pas dans son article en date du 11 février, par lâcheté ou par peur du réel, mais c’est la question migratoire qui est à l’origine de la suppression de la navette Oulx-Briançon. Les effets de la disparition de cette dernière sont connus : la clientèle parisienne et milanaise qui profitait du TGV Paris-Milan-Paris pour se faire déposer juste de l’autre côté de la frontière afin de regagner le briançonnais en moins d’une heure est dans l’impossibilité de rejoindre les stations françaises, hormis en taxi…

Pour aller au fond de l’histoire, cette navette a servi pendant plusieurs années d’aide au passage à la frontière française au col du Montgenèvre en déposant les clandestins à Clavière juste avant la frontière française où ils étaient pris en charge par des passeurs de l’extrême gauche briançonnaise et italienne.  C’est la société de transports Resalp, sous la pression des acteurs locaux et à cause de dégradations subies par les milices d’extrême gauche, qui a jeté l’éponge mais à quel prix !

In fine,  les clandestins affectent négativement l’image du briançonnais qui dépense des millions d’euros en marketing pour vanter ses vallées, mais en plus, ils réduisent le flux des touristes en provenance de Paris et de Milan à cause de la suppression de cette navette. Côté classe politique, c’est le silence radio, comme d’habitude, de même que les médias locaux et les associations de commerçants pourtant premières victimes de cette baisse du flux touristique.

Entre les clandestins et les touristes, il faut choisir !


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